l'opinione
lundi 3 mars 2014
mardi 13 août 2013
57° Anniversario della Tragedia di Marcinelle
vendredi 17 mai 2013
Grazie nonno
"GRAZIE NONNO"
DI ANTONINO CARMELO SCIFO
mardi 19 février 2013
Grazie nonno
Grazie nonno
di Antonino Carmelo Scifo
Prezzo di vendita € 10,00
Isbn: 9788891039392
Narrativa
1a edizione 2/2013
Formato 15x23 - Copertina Morbida - bianco e nero
160 pagine
mercredi 29 décembre 2010
PES manifesto 23 / juny 2008
Contribution des militants PSE de Charleroi
Je vous propose un texte rédigé par Antonio Carmelo Scifo et Renato Sallustio, militants PSE de Charleroi.
(....)
La chute du mur de Berlin qui symbolisait la division de la planète en deux camps adverses a fait naitre un espoir de communication et de compréhension réciproque. Cet évènement pouvait même être perçu comme l'occasion de réaliser sur le plan économique et sociale ce que certains intellectuels nommaient une "troisième" voie qui serait en quelque sorte une synthèse, selon l'acception hégélienne du terme, dans laquelle se résoudrait la relation dialectique entretenue par les deux anciens systèmes. Cette synthèse aurait pu réunir les préoccupations relatives aux droits sociaux de l'un des systèmes et l'attention aux libertés individuelles propre à l'autre camp.
Cette troisième voie n'a cependant pas eu lieu car l'effondrement du système soviétique a donné naissance à une pensée unique qui a consenti l'exacerbation de certains aspects négatifs du modèle libéral occidental qui est devenu l'unique formule existante et qui a même été adopté par les ennemis d'hier. D'une certaine manière le modèle occidental s'est déshumanisé suite à l'effondrement du modèle antagoniste qui jouait le rôle d'épouvantails incitant les occidentaux à rester attentifs à la dimension sociale de l'économie.
Rentabilité, productivité et croissance économique sont devenu les uniques repères au niveau de l'organisation économique et politique. Cette absence d'alternative engendre un sentiment d'inéluctabilité qui érode l'autonomie politique et programmatique des états-nations. La voix et les raisons des gouvernements nationaux et des citoyens s'estompent alors que celles des lobbyistes et des entreprises multinationales gagnent en force. Ces dernières qui par définitions transcendent les frontières sont bien adaptées à un monde globalisé, alors que les institutions censées relayer les besoins et intérêts de la société civile peinent à s'organiser de façon efficace au niveau supranational.
Les multinationales sont devenues des entités oligarchiques qui détiennent le pouvoir économique mais qui pèsent également sur le processus décisionnel politique et qui détermine les conditions de vie de la population mondiale, ils sont devenus le nouveau maître d'un monde en voie de reféodalisation. Pire encore ces détenteurs des leviers économiques au niveau mondial orientent les valeurs auxquels doivent adhérer les citoyens modelant ainsi les consciences individuelles à leur convenance. La nouvelle religion inculque à l'homme qu'il doit vivre pour travailler et non le contraire, l'argent, dieux de cette nouvelle religion, incite à l'avidité élevant certains biens matériels accessoires au rang des biens indispensables. La logique consumériste régit de façon de plus en plus évidente nos vie elle se résume à travailler pour consommer, produire pour consommer reléguant au second plan tout autre objectif existentiel faisant de nous des humains et non des machines.
Nous vivons, à présent, dans le monde de l'urgence ou la seule perspective est celle du maintenant, dans lequel le long et même le moyen terme ne sont plus considéré : un monde de survie au jour le jour dans lequel il devient de plus en plus difficile de faire des projets à long terme ( acquérir une maison , se marier...).outre cet appauvrissement téléologique ce consumérisme effréné pousse à des activités peu respectueuses de l'environnement, des réserves naturelles et des droits de l'homme. Nous en sommes arrivé à un système absurde dans lequel les lois du marché encouragent à jeter le pain plutôt qu'à le vendre à des prix trop bas. Au nom de la liberté de marché et d'entreprise on décourage la consommation des biens et denrées locale, poussant les gens à consommer des produits provenant de contrées lointaines au détriment de la production locale. Sans parler de l’hypocrisie ambiante relative à la protection de l’environnement puisqu’ à une époque ou politiciens et industriels se prétendent comme les défenseurs de l’environnement on tente de développer l’activité nucléaire là où elle est présente voir de l’initialiser là où elle n’existait pas éludant les problèmes de la dangerosité des déchets.
L’Union Européenne pourrait, dans ce contexte, contribuer à diminuer les aspects négatifs de la mondialisation libérale. D’ailleurs l'Europe a déjà réussi par le passé certains paris difficiles. Souvenons-nous que l'Europe vue par Jean Monnet, celle qui visait à mettre un terme aux conflits intra-européens par la mise en commun des richesses des états européens, la libre circulation des marchandises l'ouverture des frontières, à porté ses fruits. Il faudrait à présent donner à l'Union Européenne les possibilités d'affronter les défis du monde en réformant le processus décisionnel, notamment la règle de l'unanimité qui permet aux égoïsmes nationaux de s'exprimer et de freiner la construction d'une Europe politique dont la nécessité se fait sentir de façon pressante. On pourrait, par exemple, pour y parvenir, envisager une Europe à plusieurs vitesses dans laquelle le groupe de pays disposés à aller au delà des égoïsmes nationaux pourrait constituer un pôle d'attraction pour les autres états.
Cela permettrait de doter les différents états européens de règles communes qui comme nous le savons ne sont pas forcément une prison mais qui au contraire ne peuvent, si elles sont partagées, qu'apporter stabilité, bien-être et protection de tous et en particulier des plus faibles.
La construction d'une Europe politique et sociale respectueuse des plus faibles devrait être la principale préoccupation de tout parti socialiste européen qui se respecte.
Le modèle que tout socialiste devrait soutenir est celui d’une répartition plus équitable des richesses, une compétition basée sur le rapport qualité/prix plutôt que celui préconisant les délocalisations, les contrats précaires, le faible coût de la main d'œuvre, l'exploitation, le non respect des droits de l'homme et de la nature.
dimanche 26 septembre 2010
Gemellaggio tra Aragona (Italia) e La Louvière (Belgio)
Aragona (Agrigento - Italia) e La Louvière (Hainaut - Belgio)
Città gemelle !
Sabato, 18 settembre 2010, alcune centinaia di persone, soprattutto ‘louviérois-aragonesi’, sono convenute al Parc de Warocqué di La Louvière, per assistere alla cerimonia ufficiale della firma del Giuramento di gemellaggio che avrebbe suggellato il rapporto d’amicizia speciale tra le due comunità.
Le note degli inni italiano e belga, diffuse nel parco dagli strumenti di una banda musicale del luogo, hanno dato solennità all’evento. Il bourgmestre di La Louvière, Jacques GOBERT, in francese e il sindaco d’Aragona, Alfonso TEDESCO, in italiano, hanno letto e controfirmato il Giuramento di Gemellaggio tra l’applauso degli astanti.
Il testo, oltre a stabilire legami permanenti, suggerisce strategie di crescita legate agli scambi di natura economico-sociale e di conoscenza.
Esso ha, soprattutto, il merito di mirare a formare il cittadino di domani: il cittadino europeo -uno dei temi affrontati il giorno prima in un forum, a corredo dell’evento.
Accanto al cerimoniale ufficiale c’è la riflessione di un emigrato: - di “seconda generazione”, per età fisica e perché il padre è stato emigrato prima di lui, -di “prima generazione”, se si considera che ha dovuto lasciare il proprio paese all’età adulta.
Costatato il clima particolare che ha contribuito a creare la delegazione aragonese, indirizza ai suoi componenti questa riflessione:
molti dei figli di coloro che sono andati a cercare fortuna nell’industria mineraria, metallurgica ed edile di La Louvière e dei comuni limitrofi, nell’accogliervi con calore, hanno voluto ringraziarvi d’aver contribuito a costruire quel ponte che faciliterà la relazione fra le due città.
Il gemellaggio, infatti, annulla la distanza affettiva, se non quella fisica, creatasi al momento dell’espatrio quando l’individuo si é separato dal luogo che ospitava tutti i suoi affetti e si é stabilito nel luogo dove affidava tutte le proprie speranze d’avvenire. Si è costruito il ponte che, unendo il passato ed il presente, porta verso il futuro.
A.C. SCIFO
dimanche 10 janvier 2010
La Comunità Italiana a Charleroi
La comunità italiana del “Pays Noir”.
Tanti Italiani (delle diverse regioni d’Italia) si sono insediati a Charleroi e nella regione circostante già nella seconda metà degli anni quaranta, a seguito del trattato italo-belga del 23 giugno 1946. La loro destinazione era la miniera. Solo in seguito sono stati autorizzati a lavorare nell’industria metallurgica, del vetro e dell’edilizia. In un primo tempo sono arrivati solo gli uomini che sono stati accolti nelle “Cantine” (baraccamento)a ridosso dei siti minerari; solo dopo qualche tempo sono stati raggiunti dalle famiglie. La Sambre, (fiume che nasce in Francia, bagna Charleroi e confluisce nella Mosa) era la via di trasporto preferita dell’attività economica. Essa accoglieva nelle sue vicinanze gran parte delle fabbriche del tempo. Nelle giornate uggiose, quando la nebbia ammantava il paesaggio, anche il corso d’acqua contribuiva a rendere più buio l’ambiente circostante.
I “terril” - collinette costituite dagli scarti dell’estrazione mineraria- sembravano essere la testimonianza della modesta luce destinata alla regione.
Il fumo che usciva dai comignoli delle fabbriche contribuiva a rendere ancor più opaco il paesaggio.
Con l’ausilio di tutti questi ingredienti i migranti italiani avevano capito chiaramente il significato dell’epiteto “Pays Noir”.
Tutto ciò, tuttavia, non ha appannato i colori della speranza che li aveva spinti a lasciare il loro Paese.
I nipoti o i pronipoti –si è già alla quarta generazione d’emigrazione- godono di un ambiente diverso: le fabbriche metallurgiche sono ormai rare, le miniere sono tutte inattive.
La vegetazione ha avuto il sopravvento coprendo i cumuli dei detriti di carbone, tingendoli di verde.
Il cambiamento climatico, elargendo più luce, sembra essere più magnanimo nei confronti di quest’angolo del mondo.
I giovani della comunità italiana non “bestemmiano” il francese, come di solito si soleva dire per i nonni o i bisnonni. Essi lo parlano. Non sono esclusivamente operai ma operano nei più svariati settori dell’attività economica e sono presenti in ogni ambito sociale: -in parole povere- sono completamente integrati.
Esiste ancora una comunità italiana?
Il numero di connazionali iscritti all’AIRE, sotto le competenze del Consolato Generale d’Italia, è di circa 120.000.
I numeri, però, non sempre rispecchiano la consistenza reale di una comunità. La sua vitalità si nota attraverso le attività che coinvolgono i propri membri e la visibilità che, attraverso queste, riesce ad avere.
Fatti, eventi ed avvenimenti danno la giusta misura della consistenza di una comunità.
Tra la fine dell’anno scorso e quest’anno molti avvenimenti hanno interessato direttamente o indirettamente la Comunità coinvolgendo le diverse generazioni.
Tra i più significativi: “L’incontro degli anziani” organizzato dal C.A.I.C. (Comitato di Assistenza Italiana di Charleroi) che ha riunito in una grande sala della città cinquecento Italiani, quasi tutti di prima generazione. Lo stesso Ente, in occasione della festa della Befana, ha radunato altrettanti suoi rappresentanti di terza-quarta generazione in un complesso cinematografico offrendo la visione di un film per bambini e dei dolciumi.
I giovani sono stati coinvolti in manifestazioni più vicine ai loro interessi: l’elezione di Miss Italia della regione, “Ragazzo In” (Asbl V.I.A.L.E.), il “Concorso della Canzone Italiana” (Asbl Cultura Italiana).
Il tifo muove le folle ovunque. La comunità italiana non è stata esente da quest’impulso nei vittoriosi incontri dell’ultimo campionato del mondo di calcio, quando Place Charles II, cuore di Charleroi, è stata testimone del grand’affetto che tutte le generazioni d’italiani nutrono per i colori nazionali.
Un pubblico variegato ha bivaccato sull’erba del prato circostante al magnifico castello di Monceau sur Sambre (Comune dell’Entità di Charleroi) in occasione della Pasquetta (organizzata dall’Associazione Trinacria).
Le Associazioni regionali sono ancora numerose e molte di loro propongono ogni anno incontri conviviali ed organizzano manifestazioni folcloristiche e culturali.
Da questa descrizione si può desumere che se l’integrazione è al punto d’arrivo anche se, con sfumature diverse, rimane l’attaccamento alle radici della terra d’origine.
Non sempre questo richiamo per il Paese è vivificato da interventi specifici. Le vicissitudini negative, vedi la crisi finanziaria-economica, ha occluso quei pochi interventi che miravano a tale scopo.
Charleroi non ha più un Ente gestore che coadiuva l’Ufficio Scolastico nel meritorio impegno dell’insegnamento della lingua e della cultura italiana.
Charleroi, con i suoi duecentomila abitanti, anche se é il più popoloso comune Vallone, non è molto diversa da altre città della Vallonia. Per la comunità italiana ha, però, una peculiarità che altre città non hanno. L’otto agosto, data anniversario della tragedia mineraria “du Bois du Cazier” a Marcinelle (Comune dell’Entità di Charleroi) dove persero la vita 262 minatori di cui 136 italiani, da qualche anno è considerato “ giornata nazionale del sacrificio e del lavoro italiano nel mondo”. Il “Bois du Cazier”, per l’emigrazione italiana, è diventato un simbolo. I reperti della miniera, diventati museo, sono la meta del pellegrinaggio di scuole, delegazioni e personalità politiche italiane.
Antonino Carmelo SCIFO